Deux hommes, Tera et Jin, vivent au cœur de la campagne japonaise, dans une maison construite avec des matériaux durables, une structure autonome qui ne dépend pas d’énergies non renouvelables. Tera est un local, habitué à vivre à l’état sauvage. Jin est un intellectuel qui a quitté la ville et a du mal à suivre. Au fond de lui, Jin sait que c’est le style de vie qu’il veut mais peut-il le vivre ? Peut-être que rien de tout cela n’a d’importance dans la nature, dans la poésie et sous la pluie.
Une méditation sur notre présent et notre futur tourné en pellicule 16 mm n&b.

Né en 1984 dans la préfecture de Tokushima au Japon. Tetsuichiro a déménagé à Tokyo et a étudié le cinéma à l’Institut de technologie de Tokyo. En 2013, il a fait ses débuts avec son premier long métrage, Tale of Iya, qu’il a tourné sur un film couleur 35 mm dans la région d’Iya de la préfecture de Tokushima. Le film a été présenté en première au Festival international du film de Tokyo et a remporté des prix dans des festivals du monde entier. En 2020, BFI a classé Tale of Iya comme le meilleur film japonais de 2013 dans sa liste, « Le meilleur film japonais de chaque année – de 1925 à aujourd’hui ». Il travaille actuellement sur son deuxième long métrage mettant en vedette Lee Kang-Sheng, l’acteur fétiche de Tsai Ming-Liang, et tourné en 35 mm et 65 mm.

Basile, 17 ans, activiste, veut changer le monde. Malik, 19 ans, agent de sécurité sur le site d’un entrepôt d’une multinationale, fait avec le monde tel qu’il va. Ces deux-là n’étaient vraiment pas faits pour se rencontrer. Pourtant, un concours de circonstances va les embarquer dans une aventure commune…

Après des études d’histoire et de cinéma à la Sorbonne, Leslie Lagier devient première assistante puis monteuse et réalisatrice. Elle réalise des films qui mélangent les genres et s’intéressent aux lieux, à leur histoire réelle ou imaginaire, individuelle ou collective, et aux rapports qui se tissent avec ceux qui les habitent.

Une femme au foyer entre en contact avec le roi de la poussière lors de ses rondes de nettoyage quotidiennes, ce qui l’oblige à prendre en compte sa propre petitesse.

Laura réalise des animations narratives expérimentales qui traitent de personnes vivantes en marge de la culture dominante. Son travail a été projeté à l’échelle internationale et elle a remporté de nombreux prix, dont le plus récent un Guggenheim pour The Limits of Vision.

Pour une résidence organisée par l’Université, Miranda Ackerman, écrivaine, revient à Caen où elle a vécu une dizaine d’années auparavant. Elle découvre avec stupeur que l’Université l’héberge dans la maison même où elle habitait avec Richard, son compagnon de l’époque. Richard enseigne aujourd’hui à la fac. Tandis qu’ils reprennent contact, des présences commencent à la troubler dans la maison.

Carmen Leroi est réalisatrice. Elle a travaillé dans différents festivals de cinéma et sociétés de production avant de réaliser Les Belles portes et Pour Elsa, sélectionnés dans des festivals français (Brive, Belfort, Côté court) et internationaux. Elle vient d’achever son troisième court-métrage, Sans regret, et écrit son premier long-métrage.

Victor, 18 ans, perd ses parents dans un accident de voiture à trois mois du baccalauréat. Il est recueilli par son parrain Michel, un homme énigmatique qui vit dans la dépendance d’un château avec sa fille Caroline, une jeune femme d’une vingtaine d’années.

Jérôme Reybaud est un réalisateur français né en 1970 à Cannes.

Filmographie : 2017 Jours de France     2012 Qui êtes-vous Paul Vecchiali ?     2008 Trois dames pour Jean-Claude Guiguet      2006 Aires 06

Mimi habite à Douarnenez depuis toujours, près de ses amis et de son père récemment veuf. Mimi est le genre de fille qui prend la vie comme elle vient (même si la vie met parfois sur son chemin des embûches ou, dans ses chaussures, des cailloux). Elle travaille au cinéma Le Club et ce soir, la directrice du lieu ayant un contretemps, Mimi se retrouve à devoir accueillir seule Gaspard Kermarec, un réalisateur dépressif venu présenter un film déprimant, dans cette ville dont il est originaire mais qu’il a quittée à la fin de l’adolescence pour partir vivre à Paris.

À sa sortie du Fresnoy et après des études aux Beaux-Arts, Sébastien Betbeder réalise plusieurs films courts, puis son premier long métrage Nuage. Depuis, il continue d’alterner les formats passant librement du court au long, avec notamment 2 automnes, 3 hivers, Inupiluk pour lequel il reçoit le prix Jean Vigo, ou encore Le Voyage au Groenland et Tout fout le camp. En parallèle, il écrit des fictions pour France Culture, réalise des clips et des cartes blanches pour le programme d’ARTE, Blow up.

Maurice, opérateur de prise de vue, séjourne dans un hameau désert du Massif Central. Happé par les bois, il commence à errer seul dans les vallées. Un loup hante depuis peu la forêt. Bientôt les fantômes surgissent.

Matthieu Chatellier est cinéaste. Il expérimente une forme autarcique, hantée par l’humain et sa vulnérabilité. Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux. En 2022, la Cinémathèque du Doc a consacré une rétrospective au travail de Daniela de Felice et Matthieu Chatellier au Centre Pompidou, à Paris.

Pankaj est un acteur de théâtre d’une petite ville et rêve de réussir à Mumbai. Mais face à des obligations envers sa famille, qui est sous une pression financière profonde après le confinement, il est obligé de réfléchir à ses rêves et de faire un choix.

Achal Mishra (né en 1996, Inde) est un cinéaste et photographe de Darbhanga, Bihar, actuellement basé à Mumbai. Son premier long métrage Gamak Ghar a été présenté en avant-première au MAMI Mumbai Film Festival 2019, où il a remporté le Manish Acharya Award for New Voices in Indian Cinema. Dhuin est son deuxième film.