RÉTROSPECTIVE
La télévision des cinéastes

Des films réalisés pour la télévision par des maîtres de l’histoire du cinéma.

Mardi 5 avril – 21h
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ZIG-ZAG – LE JEU DE L’OIE
de Raoul Ruiz

1980 / France / Fiction / 30′
Produit par France 2, avec Pascal Bonitzer et Jean-Loup Rivière

Un homme se réveille mais sa voiture refuse de démarrer. Il marche dans la campagne puis rencontre deux hommes qui jouent au jeu de l’oie. C’est un jeu didactique, géographique, et le joueur doit se rendre dans les lieux désignés dans un temps donné…

BOYS
de Tsai Ming Liang

1991 / Taïwan / Fiction / 50′

Un jeune persécute et fait chanter un enfant, puis reçoit le même traitement de la part d’élèves plus âgés.

Mercredi 6 avril – 18h
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NOON WINE
de Sam Peckinpah

1966 / États-Unis / Ficiton / 51′
Produit par ABC, avec Olivia de Havilland et Jason Robards

Un fermier embauche comme ouvrier agricole un inconnu au comportement étrange. On apprend que c’est un malade mental évadé d’un asile.

 

IL TAGLIO DEL BOSCO
de Vittorio Cottafavi

1964 / Italie / Fiction / 56′

D’après le conte éponyme de Carlo Cassola, un bûcheron qui vient de perdre sa femme, se plonge dans le travail pour la oublier, sans succès. Diffusé le 19 septembre 1963 dans le cadre du cycle de neuf films intitulé Contes de l’Italie d’aujourd’hui .

produit par la RAI, avec Gian Maria Volonté

Jeudi 7 avril – 16h
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MONSIEUR BÉBÉ
de Claude Chabrol

1974 / France / Fiction / 54′

Mme Francinet, une dame de ménage solitaire, se voit demandée de garder des chiens pendant une réception. Elle va alors faire la rencontre de  » Monsieur Bébé »…

LE PUITS ET LE PENDULE
d’Alexandre Astruc

1964 / France / Fiction / 37′
Produit par la RTF d’après la nouvelle d’Edgar Allan Poe

Un homme est arrêté par l’Inquisition et il écope de la sentence ultime: la mort. Il sera exécuté par le supplice du pendule consistant à avoir une lame géante qui se rapproche très lentement du corps du condamné…


HOMMAGE À PIER PAOLO PASOLINI

Séance hommage au célèbre cinéaste, écrivain, poète italien pour le 100e anniversaire de sa naissance.

Vendredi 8 avril – 16h

QUI JE SUIS
de Bertrand Bonello

En 1966, atteint d’un grave ulcère, Pier Paolo Pasolini revient sur sa vie et son oeuvre. Il rédige alors un long poème autobiographique, en prose, qu’il remanie plusieurs fois et finit par délaisser. Trente ans après sa mort, Bertrand Bonello décide d’en faire un film.

IL PRATONE DEL CASILINO
de Giuseppe Bertolucci

1996 / Italie / Documentaire / 41′

Monologue tiré d’un fragment de Petrolio et interprété par Antonio Piovanelli, Il pratone del Casilino a été une production théâtrale de grande résonance et de grand impact, l’une des œuvres les plus importantes de toute la carrière de Giuseppe Bertolucci.

Avec l’aimable autorisation du CISA


JOSÉ LUIS GUERÍN

Le Saphir de Saint-Louis

2015 / France / Documentaire / 35′

C’est dans la cathédrale de La Rochelle que l’on peut voir le tableau ex-voto qui témoigne de la tragédie du Saphir, en 1741. Cette goélette, encalminée pendant des jours, transportait 271 esclaves. Ce petit tableau est comme la porte secrète d’une cathédrale qui s’ouvre sur la grande Histoire…

Memories of a Morning

2011 / Espagne, Corée du Sud / Documentaire / 47′

« Le matin du 21 janvier 2008, mon voisin violoniste s’est suicidé en se jetant nu de sa fenêtre. Il avait mon âge et la seule chose que je sais de lui, c’est qu’il travaillait depuis peu à une nouvelle traduction du Werther de Goethe. »


DEBORAH STRATMAN

The Illinois Parables

2012 / États-Unis / Documentaire / 60′

“The Illinois Parables” est un portrait impressionniste de l’État de l’Illinois, parfois qualifié de version miniature des États-Unis, retraçant en 11 paraboles son histoire résolument hétéroclite, du 7e au 20e siècle.

Mardi 5 avril – 14h30

In Order Not to be Here

2002 / États-Unis / Documentaire / 33′

Un regard intransigeant à la croisée des chemins entre intimité, sécurité, convenance et surveillance qui déterminent notre environnement. Tourné entièrement la nuit, le film nous met en présence de la nature hermétique de la communauté des employés de bureau, disséquant la crainte derrière la conception suburbaine contemporaine.

O’er the Land

2009 / États-Unis / Documentaire / 52′

L’histoire de Rankin symbolise une forme métaphysique de liberté. Il a été recraché par son propre appareil militaire, cette icône américaine de la puissance technologique, mais ni cette expulsion brutale ni la perte de toute logique gravitationnelle n’ont nécessairement entraîné une remise en cause existentielle.

Jeudi 7 avril – 18h


RYŪSUKE HAMAGUCHI

Heaven is still far away

2016 / Japon / Fiction / 38′

Yuzo gagne sa vie en réalisant les mosaïques de masquage pour des vidéos pornographiques et vit sous le même toit que Mitsuki, le fantôme d’une lycéenne. Cette cohabitation va se voir chamboulée par l’arrivée de la sœur de la jeune fille décédée

Touching the Skin of Eeriness

2013 / Japon / Fiction / 55′

Après la mort de son père, Chihiro vit avec Togo, son demi-frère plus âgé. Alors qu’il est absorbé par la pratique de la danse moderne avec son camarade de classe, Naoya, plusieurs évènements étranges viennent perturber leur environnement.

Mardi 5 avril – 18h • Séance présentée par Clément Rauger

Like Nothing Happened (short version)

2003 / Japon / Fiction / 43′

À la mort d’un jeune homme, son frère et quelques amis vont s’efforcer de terminer le film qu’il avait commencé.

I Love Thee for Good

2009 / Japon / Fiction / 59′

C’est le grand jour pour Seiichi et Eiko qui vont bientôt se marier. Pourtant, Eiko garde en elle deux secrets difficiles à porter. Parallèlement, l’ex petit ami de cette dernière refait surface.

Mercredi 6 avril – 14h • Séance présentée par Clément Rauger

 


SHIN’YA TSUKAMOTO

Shin’ya Tsukamoto est né en 1960 à Tokyo. Acteur et réalisateur, il est considéré le chef de file du Cyberpunk au Japon. Il est connu pour : la saga de Tetsuo (1989, 1992 et 2009), Bullet Ballet (1998), A Snake of June (2002) et Vital (2004). Reconnu pour son style, il l’est aussi pour son indépendance – il écrit, tourne et monte lui-même ses films dans lesquels il joue parfois.

Les Aventures de Denchu Kozo

1987 / Japon / Fiction (fantastique) / 47′
Avec Kei Fujiwara, Nobu Kanaoka, Shiinya Tsukamoto

A notre époque, Denchu Kozo, jeune garçon, subit les moqueries des garnements de son âge car il est né avec un poteau électrique dans le dos. Seule sa copine Momo le défend. Il lui montre d’ailleurs l’étrange «machine à temps» qu’il a trouvée. Mais Denchu Kozo est emporté dans un tourbillon temporel qui le propulse vingt-cinq années dans le futur, dominé par une race de vampire…

Haze

2005 / Japon / Fiction / 49′
Avec Shin’ya Tsukamoto, Takahiro Murase, Takahiro Kandaka

Un homme se réveille, enfermé dans sorte de labyrinthe souterrain, tellement exigu, qu’il peut à peine s’y déplacer. Il ne se souvient ni d’où il vient ni comment il est arrivé dans cet enfer. À l’abdomen, il a une blessure profonde et douloureuse. Il commence à se déplacer dans les confins étroits de ce labyrinthe, en tentant de survivre aux pièges mortels omniprésents.


NELSON YU LIK-WAI

Nelson Yu Lik-wai est né à Hong Kong en 1966. Réalisateur et directeur de la photographie notamment pour Jia Zhang-Ke, il devient rapidement une figure importante du cinéma de Hong-Kong et de la Chine. Neon Goddesses est son premier film documentaire, ses deux films suivants seront des fictions Love Will Tear Us Apart (1998), All Tomorrow’s Parties (2003) ; Dance With Me to the End of Love est le segment d’un film collectif Digital Short Films produit par le Festival de Jeonju en 2004.

Neon Goddesses

1996 / Hong Kong / Documentaire / 46′

Documentaire dédié à trois filles provinciales qui ont déménagé à Pékin. Yu Quin, mère d’une petite fille et diplômée en musique, travaille dans un bar de nuit ; Hu Jin a abandonné l’école avant d’emménager et travaille parfois comme modèle ; Zun Jia, après plusieurs tentatives de suicide et une période de toxicomanie, est danseuse dans une discothèque. Déconcertées par les néons et la musique assourdissante, les trois femmes tentent d’oublier leurs passés difficiles et de reconstruire leur vie.

Dance With Me to the End of Love

2004 / Hong Kong / Fiction / 30′

Plastic City souffre du grand froid. Les conditions météorologiques extrêmes empêchent toute vie humaine à la surface de la terre et le monde est un terrain vague. Près de la cinquantième banlieue, il y a une auberge souterraine où Kirin travaille comme concierge. Sa vie solitaire change lors qu’il rencontre la belle Lanlan.


OMAR AMIRALAY

Omar Amiralay est né 1944 à Damas, Syrie (décède en 2011). Figure majeure de la Nouvelle vague syrienne des années 70, Amiralay est connu entre autres pour La Vie quotidienne dans un village Syrien (1976), Un parfum de paradis (1982), Ombres et lumières (1994), Il y a tant de choses encore à raconter (1997)…

Par un jour de violence ordinaire, mon ami Michel Seurat…

1996 / France / Documentaire / 48′

En 1986, mourait Michel Seurat, alors otage au Liban. Dix ans plus tard, son ami d’enfance enquête sur les conditions de sa séquestration et recueille le témoignage de ses proches. Une plongée dans le passé familial et personnel de Michel Seurat, une enquête « policière » sur les circonstances exactes de sa mort, ainsi qu’une interrogation sur le dialogue historique entre Orient et Occident.

Il y a tant de choses encore à raconter

1997 / France / Documentaire / 50′

Quelques mois avant la mort du dramaturge syrien Saadallah Wannous, son ami Omar Amiralay lui donne la parole. C’est un témoignage sur leur génération, celle du conflit israélo-arabe qui est au cœur du film. Les dernières paroles de cet écrivain qui meurt pèsent de tout leur poids. Sa désillusion aussi.